Le temps, c’est de l’argent! Il est donc nécessaire d’utiliser les bons outils afin d’arriver le plus rapidement possible au produit final. Quand on passe par l’étape de l’émergence des concepts, on doit choisir un moyen de trier les itérations afin de conserver seulement les plus intéressantes. Par exemple, pour trier des concepts aérodynamiques, il peut être aussi dispendieux qu’imprécis d’effectuer des tests en soufflerie lorsqu’ils comportent un nombre élevé de simplifications (pièces fixes vs mobiles, grandeur d’échelle, etc.). En effectuant quelques simulations, il serait, par contre, plus facile de cibler directement les problèmes ou de quantifier diverses informations en ne simplifiant pas les phénomènes physiques du problème.
Dans un autre ordre d’idées, certains critères de conception sont difficilement quantifiables. Par exemple, si j’avais à concevoir une nouvelle perceuse, il pourrait être utile d’imaginer plusieurs modèles de poignées afin que le produit soit ergonomique. Ceux qui ont utilisé les logiciels de conception 3D peuvent affirmer qu’à l’écran, il peut être difficile d’imaginer l’échelle des objets conçus. C’est pourquoi, il est utile de fabriquer, en peu de temps, des prototypes. En effet, il est ainsi possible de pouvoir les manipuler, les comparer et les améliorer. J’ai récemment eu la chance d’utiliser une machine de fabrication rapide : la Makerbot Replicator 2X (http://store.makerbot.com/replicator2x.html). En quelques heures, il m’a été possible d’obtenir plusieurs prototypes et cela à un faible coût !
Dans une perspective d’avenir, il serait intéressant d’allier la simulation à la fabrication additive pour produire des pièces fonctionnelles et non seulement des prototypes. Il serait alors possible de produire des objets aussi beaux à l’extérieur qu’optimisés à l’intérieur, un peu comme cette planche de surf :